2 possibilités s'offrent à toi: Ecouter l'interview en mode podcast ou la lire ci-dessous! Je te souhaite une belle expérience!
Pour l'écouter, c'est ici =)https://youtu.be/yeOL4iBrG00
Pour la lire, c'est juste en dessous ! 🔰
Margot est ma coach sportive! Au cours d’un échange, elle a énoncé qu’elle avait un parcours atypique et cela a éveillé ma curiosité. On y va pour un papotage.
Dis-moi Margot, pourquoi selon toi, ton parcours est atypique? 😉
J’ai que 26 ans et j’ai déjà engagé une reconversion professionnelle. Je pense que ce n’est pas courant à cet âge là de se poser des questions sur: est-ce qu’on est heureux au travail ou pas? Est-ce qu’on se lance à changer directement?
C’est mon cas, j’ai travaillé 5 ans en entreprise privée. J’ai commencé à m’ennuyer au bout de ces 5 ans, envie d’autres choses, pas mal de petits déclics qui m’ont poussée à entamer le changement. Et je suis retournée à l’école pour me former au métier de coach sportif et j’ai créé suite à cela mon entreprise directement.
Comment est-ce que tu t’es orientée? Comment est-ce que tu as créé tes projets? Que ça soit le 1er sur ton activité pro ou la seconde…
Les 5 ans en entreprise, c’était une opportunité.
Depuis que je suis jeune, je veux entrer dans l’armée, c’était décidé. C’était mon choix, mon objectif de vie jusqu’à ce que je rencontre ma femme à mes 18 ans. Elle ma fait prendre du recul sur mes choix professionnels, parce que je sentais que cette personne était la bonne. Je n’avais pas envie de partir en mission à l’étranger avec l’armée de Terre. Je n’avais pas envie de laisser passer cette rencontre.
J’ai fait le choix de rentrer dans cette entreprise privée qui était à proximité de mon domicile et qui me permettait d’entamer cette relation. C’était vraiment pas prévu comme ça, mais au final, je pense avoir fait le bon choix. Ca fait 8 ans qu’on est ensemble, on est marié depuis l’année dernière, donc je ne regrette absolument pas ce choix là. Après ces 5 ans là, de l’ennui au travail, ma femme qui est tombée malade… Donc là, gros déclic, j’ai voulu me libérer du temps pour elle. C’était compliqué en tant que salarié de me libérer du temps pour elle quand elle était pas bien. Ca m’a vraiment chamboulée, je me suis dit: "c’est terminé, je veux travailler pour moi". Si jamais sa maladie revient, je veux être là pour elle. Ca été le gros déclic, plus l’ennui au travail qui m’a fait aller vers la micro-entreprise. L’entreprenariat, je me suis dit: c’est la seule solution pour pouvoir me libérer pour ma priorité, ma femme.
Quand on t’écoutes comme ça, on a l’impression que ça été facile🥳. Est-ce que ça vraiment été si facile que ça?
Je suis quelqu’un qui quand je décide quelque chose, j’y vais à fond sans regarder derrière. En fait, c’était une succession de petites choses: l’ennui, la maladie, l’envie d’évoluer encore. Je suis quelqu’un de très compétitrice et j’ai envie de me challenger dans mon quotidien. Ca été pleins de petites gouttes, jusqu’au moment où j’ai dit: "ça y’est, je fonce, je change". Honnêtement, une fois que j’avais pris la décision dans ma tête, ça été assez facile d’assumer tous ces choix pour moi.
Avant le choix, comment c’était en toi?
J’ai toujours pensé un petit peu… je ne me suis jamais dit: "je vais rester toute ma vie dans une entreprise". Sauf si j’allais évoluer, si je m’y plaisais vraiment…, toutes les conditions qui sont quand même difficile à avoir... Mais je ne me suis jamais posée de limites en fait que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. J’ai toujours été ouverte de changer à tout moment, de modifier mes plans et c’est ce que j’ai fait à ce moment là.
Donc, tu as quand même une aisance au changement ?
Oui, c’est pas quelque chose qui me fait pas peur.
Peut-être que tu apprécies?
Oui j’aime bien. Après, je ne pense pas être quelqu’un d’instable entre guillemets, parce que là j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé ma voie, je m’éclate 😁. Après, je ne sais pas peut-être que dans 5 ou 10 ans, je changerai encore. Mais en tout cas, aujourd’hui, je suis vraiment contente de ce changement là.
Au tout début, tu as fait quoi comme études 📚?
Au tout début, j’ai un baccalauréat général littéraire, ensuite j’ai fait un an de fac de langues à Nantes, le temps de me préparer pour mes concours de gendarmerie et d’armée. C’est à ce moment là que j’ai rencontré ma femme et que j’ai arrêté la fac. Je n’ai pas passé mes concours et je suis entrée dans l’entreprise. J’ai très peu de bagages scolaires.
Ca été un problème ?
Non du tout, il me fallait juste le Bac général pour entrer dans l’armée qui était mon 1er objectif. Je l’ai eu. Après, il fallait que je passe un an à préparer les concours et donc pas de concours. Après rencontre avec la femme de ma vie, je suis entrée dans l’entreprise où j’ai appris la logistique sur le terrain. Donc non, cela n’a pas été un problème pour moi, j’ai toujours eu… j’ai pas beaucoup aimé l’école en fait, j’étais assez douée, mais je n’aimais pas ça🤨. Donc je ne me suis jamais vue faire de longues études. Je n’aurai pas apprécié, ça m’allait bien d’être très vite dans le monde du travail. C’était très bien pour moi.
Et reprendre la formation de coach sportif?
C’était pas facile de racheter ses crayons et son agenda au bout de 5 ans dans le monde du travail. Mais vue que c’était un objectif qui me tenait à cœur, ça m’a passionné pendant toute l’année d’étude, j’y ai vraiment pris goût. Etre à l’école pour quelque chose qu’on choisit vraiment c’est complètement différent que subir une scolarité où on choisit pas les matières. Là c’était voulu, choisi et du coup c’est passé tout seul.
Elle est très intéressante cette notion de choix et de subir…
J’ai plus subi ma scolarité, on choisit pas… faut choisir une filière, tu réponds pas forcément aux codes. Y’a toujours des matières où tu subis et forcément tu peux pas t’épanouir dans un système comme cela. Alors qu’en études supérieures, on sait déjà un peu plus où on va, on sait ce qu’on veut. Y’a toujours des matières qui sont un peu plus difficile mais quand ça vient vraiment de nous, je pense que c’est plus agréable à faire. Y’a plus de résultats, je me suis éclatée durant cette année scolaire. Je me suis un peu réconciliée avec l’école sur cette année là.
Tu parles des codes, des cases… est-ce que t’as le sentiment d’être entrée dans les cases? Est-ce qu'elle a été compliquée cette notion de case?
Non, je ne me suis jamais posée la question: est-ce que je suis dans les cases ou pas? je sais que malheureusement il y en a quand même. Cette notion de case est surtout apparue pour moi quand j’ai changé mon orientation sexuelle. A partir du moment où je suis tombée amoureuse d’une femme, je me suis tout de suite dit: "comment vont le voir les gens? Est-ce qu’ils vont avoir un regard différent sur moi, même s’ils me connaissaient avant?" En fait, cette question, elle est apparue dans ma tête et elle s’est tout de suite effacée parce que j’en ai que faire du regard des gens. Tant que je suis bien épanouie, cases ou pas, que ça plaise ou non, je suis bien comme ça donc je ne me pose pas ces questions là. Ca été assez facile pour moi, parce que depuis que je suis toute petite, honnêtement le regard des gens, je m’en contre fiche. Je vis hyper bien et suis sereine avec mes propres choix. Je sais qu’il y a toujours des regards parfois différents, quand on se balade dans la rue et qu’on se tient la main… Et d’ailleurs, on se demande pourquoi? On oublie pourquoi on nous regarde. On se dit: "ba qu’est-ce que j’ai? j’ai une tâche sur moi… ah non, oui c’est vrai, je tiens la main d’une femme!". Pour moi y’a pas de cases, tant qu’on est bien, y’a pas de questions à se poser.
Comment ton entourage a vécu ces évolutions professionnelles, avec un projet en gendarmerie qui se transforme, une autre orientation sexuelle, un autre départ professionnel… ?
L’entourage est ma plus grande force justement, que ce soit mes parents, mes frères et sœurs ou mes amis. Surtout mes parents qui ont eu un rôle très important. Ils m’ont toujours encouragée dans quoi que je fasse. Que ce soit mon orientation sexuelle, ils l’ont hyper bien pris. Pourtant j’avais ramené que des copains avant à la maison et c’est quand même un peu choc pour les parents de voir leur fille avec une autre femme. Mais ils l’ont hyper bien pris. Donc ça m’apaise et je suis bien avec ça. Même si je n’en doutais pas. Mon choix professionnel c’est exactement la même chose: "ba si c’est ce que tu as envie de faire et bien fonces!" C’est le discours que j’ai depuis que je suis petite. Donc c’est pour ça aussi que je le fais avec autant d’aisance, que j’ai pas peur du changement parce que je sais que je suis soutenue peu importe mes choix. Ils savent que c’est réfléchi et que le plus important chez nous dans la famille c’est d’être heureux. C’est hyper agréable, je pense.
Tu as des piliers qui sont là pour te supporter…
Oui c’est plus facile d’entamer des démarches, sachant que derrière il n’y a aucune notion de jugement. C’est que des encouragements, de la positivité autour de soi, donc sans crainte on fonce. C’est normal, de ce côté là, je sais que j’ai eu chance énorme et que j’ai des parents ouverts d’esprits qui sont géniaux, ils donneraient tout pour leurs enfants. Ca devrait être comme ça dans plus de familles. Etre positif et encourager les gens à se lancer, ça aide énormément. Donc merci papa, merci maman.
Est-ce que tu penses que là aujourd’hui tu as trouvé ta place?
Aujourd’hui, je me sens hyper bien. En plus, on a déménagé aussi. On a fait pas mal de choses en même temps. Changer de travail, on s’est marié, on a déménagé et aujourd’hui je me sens hyper bien dans mes choix. J’ai aucun regret, je sens que je vais dans le bon chemin. Je suis contente de rentrer à la maison, je suis contente d’aller au travail. Je vis ma meilleure vie, vraiment.
Et en même temps, tu l’as construite cette vie? On est pas dans le subis, si on revient à ce que nous disions tout à l’heure…
C’est clair, j’ai choisis tout ce qui m’arrive aujourd’hui et c’est pour ça que je suis hyper épanouie. Rien n’est mis au hasard, je me suis toujours lancée dans tout ce que je voulais faire. Je me suis jamais posée de limites sur le plan pro, perso. Et je pense que c’est ça aussi qui fait ma force et qui me fait avancer.
Et quelle personnalité tu as? Est-ce que tu peux nous la décrire?
Je suis quelqu’un de très calme, sereine, j’ai confiance en moi. Ca peut paraître parfois de l’arrogance quand je dis que j’ai confiance en moi. Mais non, j’ai la chance d’avoir confiance en moi et je le dis. Je suis bien dans mes baskets. Je suis quelqu’un de très compétitrice, c’est pour ça aussi que tous les nouveaux défis, les challenges, plutôt que de sentir de la crainte ça me transcende. J’ai envie de challenger et de voir jusqu’où je suis capable d’aller. J’ai pas de limites. Si j’ai une idée, j’y vais à fond. Je me donne tous les moyens pour réussir.
Quand on a préparé, tu avais parlé de rebond. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus?
J’ai eu l’impression d’avoir à faire plusieurs fois dans ma vie… pour moi j’étais persuadée que j’allais avoir une carrière dans l’armée, je rencontre quelqu’un alors que j’étais en train de préparer les concours… Et là, la rencontre me fait dire que c’est pour moi. Ca dépend des gens, y’en a qui vont mettre le côté familial avant le côté pro, c’est mon cas, d’autres l’inverse et y’a pas de meilleur cas. Pour ma part, je sais que mon bonheur viendra par ma famille, donc pour moi, la relation est plus importante que le travail. C’est pour ça que je l’ai tout de suite senti avec elle. Là il a fallu rebondir. Je ne me voyais pas partir en Afghanistan alors que je venais de rencontrer une petite pépite. Pour moi, c’était pas possible de passer à côté de ça. C’est ça le rebond, qu’est-ce que je fais? Je choisis, soit je choisis cette relation, je ne sais pas où elle va me mener. C’est le début donc si ça se trouve c’est n’importe quoi et ça va pas le faire...
Ou il y a quelque chose de naissant, mais j’ai toujours voulu aller dans l’armée, qu’est-ce que je fais? Donc là c’est savoir rebondir. Moi j’ai choisis. J’ai toujours été droite dans ce que je voulais: la famille avant, la relation, une supère rencontre et bien c’est pas grave, on change de projet et on va s’épanouir quand même. Et j’ai jamais eu ce regret avec du recul de me dire: est-ce que j’aurai du essayer, aller au bout de ce rêve de l’armée. Non aujourd’hui c’est ma relation qui me rend hyper heureuse et je suis contente à ce niveau là d’avoir rebondi et d’avoir su changer mes projets et de pas être restée bloqué dans quelque chose de figé. Et ça été la même chose pour l’entreprise, au bout de 5 ans, l’ennui, je rebondis. Allez je change, je ne suis plus aussi épanouie qu’avant, je créé mon activité, ce qui me libère du temps pour ma famille. C’est pleins de petits rebonds qui font que aujourd’hui j’ai accompli ce que je voulais.
Et comment est-ce que tu reconnais des opportunités?
Après je pense que tout le monde peut le reconnaître, mais il faut savoir les voir. Y’a beaucoup de gens qui sont fermés dans leur zone de confort, qui malgré eux ont des opportunités mais ils les voient pas en fait. Autour de moi, y’a beaucoup de personnes qui ont des opportunités et y’a toujours cette notion de risque, de peur, qui empêche les gens de voir ces opportunités. Moi, je les ai tout de suite vu. J’ai eu la chance de les voir parce que je suis quelqu’un d’assez ouvert et je reste pas figée dans des idées. Mais je pense que tout le monde en a, c’est juste à nous de prendre du recul et de les voir.
Pourquoi le sport?
Le sport, c’est l’amour de ma vie. Depuis que je suis toute petite, je fais beaucoup de sport. Je me suis beaucoup investie dans le tennis de table, j’ai été en sport études pendant quelques années. Donc j’en ai beaucoup mangé, beaucoup d’entraînements, de compétitions, à l’étranger aussi. J’ai toujours baigné dedans.
A mes 18 ans, j’ai passé mes diplômes d’entraineur de tennis de table pour… j’avais envie de partager ce qu’on m’a appris. J’avais un super coach qui m’a vraiment donné envie d’entraîner. A la suite de ma petite carrière, j’ai passé mes diplômes, j’ai adoré partagé mes connaissances aux enfants, aux adultes… et j’avais toujours cette petite idée de coach, prof de sport. Elle a tout le temps été dans ma tête et elle a murit.
Je me suis vraiment recentrée quand j’ai démissionné de mon travail. Je me suis dit: "bon qu’est-ce que tu veux faire, dans quel domaine?" Et tout de suite ça été le sport, ça été une évidence. Et aujourd'hui, j’adore ce que je fais et j’ai enfin trouvé le métier de mes rêves: partager, faire que les gens se sentent mieux, que ça soit dans leur corps ou dans leur tête. C’est vraiment mon truc.
Aujourd’hui, quand je vais au travail, j’ai l’impression de ne pas aller au travail. Pour moi, ce n’est pas un travail, c’est tellement… j’apprécie tellement ce que je fais, que c’est aller au travail avec le plaisir, je ne parle pas de subir. Je pense que quand on a trouvé ça c’est top!
Et en même temps, tu es coach sportif mais avec une note originale?
La plupart des coachs sportifs sont coach à domicile, ils vont chez les gens. Ils voient une personne en one to one. Moi, comme d’hab, je suis en travers des lignes. J’ai vraiment voulu créer mon projet et quelque chose qui me ressemble: je propose des cours en extérieur. J’adore la nature, j’adore être dehors. Je trouve que ça fait du bien à tout le monde d’être dehors. Et en groupe aussi car je trouve qu’il y a une énergie, une alchimie avec des gens qui ne se connaissent pas et qui commencent à avoir des affinités ensemble. Je trouve que humainement c’est hyper intéressant. C’est pour ça que j’amène le sport comme ça en groupe, en extérieur, par tous les temps. Je vois bien que ça fait du bien à tout le monde de se retrouver, surtout en cette période de crise qui nous a un peu enfermé. Ca fait du bien au corps autant qu’à la tête. C’est mon p’tit concept que je développe.
Tu as été accompagné pour faire émerger ce projet?
Non du tout, je n’ai pas été accompagnée. J’ai ma femme qui est coach sportive aussi mais à domicile. Elle se plait dans ce côté. J’ai travaillé en alternance 1 an en salle pendant mon diplôme. Une salle hyper conviviale et sympa, mais j’ai tout de suite su que ce n’était pas pour moi en fait. On avait pas forcément le temps de s’occuper des gens, de les corriger, de discuter. C’est malheureusement un peu du business, y’a pas beaucoup de coachs, beaucoup de clients, donc y’a pas le suivi que moi j’espérais apporter. Tout de suite, je me suis dit qu’après le diplôme il fallait que je créé mon entreprise pour pouvoir m’épanouir dans cette activité. Et en extérieur, j’adore être dehors. J’ai travaillé tout le temps en entreprise, enfermé. Donc l’envie d ‘être dehors surtout où on habite c’est super agréable, y’a des supers lieux. Et la notion de groupe, c’était pour répondre à un problème majeur que j’ai vu pendant cette année en salle: la motivation. Les gens tout seuls, ils étaient pas incapables... mais très, très dur de se motiver. Et ça je l’ai remarqué. Et donc l’effet de groupe, y’a quand même quelque chose à chercher. Quand on est en groupe, on se challenge, on s’entraide. Et il y a ce côté humain intéressant. J’adore rencontrer des gens. Ca peut aider des gens à venir à leur séance de sport, sachant qu’ils sont pas tout seul, que y’a des gens avec qui ils rigolent bien, qu’on passe un bon moment au delà du sport, c’est passer un bon moment, faire de belles rencontres. Ca passe tout de suite plus facilement la séance de sport.
Qu’est-ce que cela t’a demandé de créer ce projet d’entreprise? Tu as du faire preuve de quoi?
Déjà il a fallu faire preuve… les non des gens, que ça ne marchera pas car c’est un concept nouveau. La nouveauté fait peur. Donc j’ai eu pas mal de réticences, que ce soit dans les mairies, pas toutes, mais pas mal de gens qui étaient sceptiques. Après, je débute encore, je suis encore en développement donc à moi de faire mes preuves encore pendant quelques mois. Il faut déjà avoir les épaules bien solides et bien croire en son projet pour le défendre. C’est hyper important. J’ai vraiment réfléchi à ce projet, je me suis pas lancé dans le vide sans réfléchir. Mais faut vraiment être prêt à défendre son morceau. Parce que c’est comme ça qu’on vend aussi. Si on croit à moitié en son projet, on peut pas le vendre. Faut être convaincu de son idée et pas lâcher le morceau.
Tu avais aussi évoqué lors de notre rencontre la notion de mental. Est-ce que tu veux nous en dire plus?
C’est une force en moi grâce à mon passé de sportif de haut niveau, j’ai pu développer un mental assez fort. Ce n’était pas le cas quand j’étais petite. Je pleurais à chaque défaite, c’était compliqué pour moi. Je voulais progresser très vite, donc j’ai du travailler sur ça, énormément plus que le côté physique ou tactique. C’était vraiment le mental qui pêchait quand j’étais petite. Donc j’ai
travaillé la gestion des émotions, du stress et j’ai travaillé pendant des années et aujourd’hui je pense que le mental fait parti de mes plus grandes forces. C’est quelque chose qui se travaille au quotidien. C’est ne pas lâcher, quand on a mal c’est continuer. C’est défendre ses idées, le mental englobe pleins de choses; Aujourd’hui, si je n’avais pas eu ce mental là, je n’aurai peut-être pas été au bout de la création de mon activité. Faut être vraiment prêt sur ce plan là, c’est le plus dur je pense.
Est-ce que tu vois autre chose que tu pourrais partager et inspirer d’autres personnes qui sont peut-être en recherche de leur parcours, de leur projet?
C’est important de rappeler d’aller vers ce que vous aimez et peut-être essayer de sortir d’une zone de confort qui ne vous plait pas forcément. Ca été plus facile pour moi car je n’ai pas d’enfants. Quand on a pas d’enfants, on est un peu plus libre… Mais si on est pas heureux au travail, dans sa vie… ba c’est pas une vie en fait. Donc il y a un moment, il faut se remuer et s’entourer des bonnes personnes, c’est hyper important d’avoir un entourage positif. Les gens qui croient pas en vous, faut les laisser de côté pendant votre création de projet. Faut vraiment s’entourer des bonnes personnes et croire en vous. C’est la plus grande force et après faut foncer. On a qu’une vie, on a rien à y perdre si on était pas heureux avant. Si ça fonctionne pas c’est pas grave, c’est une opportunité. On a forcément rencontré de nouvelles personnes, on en sait un peu plus sur ce qu’on veut ou pas. Donc je pense qu’il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des expériences positives à prendre.
Merci Margot pour cette belle conclusion.
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