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Et toi t'as un profil atypique ? 

Pour t'en dire plus, je te réponds:

- en format auto-interview 

- et en version Linkedin  

Belle découverte !

Stéphanie 

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Voici mon auto-interview !

🔅 Stéphanie, en quoi ton profil est atypique ?

Je dirai que mon profil est atypique tant pour les missions que j’ai occupé, que pour les sujets que j’ai exploré, que pour les formations réalisées et surtout pour mes modes de fonctionnement, de choix d’évolution et d’expériences... Il y a 2 ans, j’ai eu un entretien avec une “chasseuse de tête” qui m’a dit que mon profil aujourd’hui faisait peur aux recruteurs de par la multiplicité d’expériences que j’ai eu ! 

Et aussi, je dirai atypique parce que je n’entre plus dans les cases et qu’en plus elles me stressent😂. Ca c’est depuis toujours ! Lorsqu’il y a une case, je n’ai qu’une envie c'est d'en sortir ! 

Egalement parce que je suis libre professionnellement. Aujourd’hui, je suis là et peut-être demain je serai autre part... Je ne m’attache qu’à peu de choses, tout est possible et réalisable...

🔅 Peux-tu présenter ton métier, activité ?

Je dirai que mon fil conducteur est sociologue, coach. C’est des missions que j’ai toujours occupé de manière formelle ou tacite. Et après, j’ai navigué sur divers métiers et postes au gré de mes envies et des opportunités de la vie. Ce qui a généré le fait que mon entourage puisse être quelque fois perdu dans ce que je fais... comme ma plus jeune fille: “mais maman, je dis que tu fais quoi comme métier? ”. Pour se donner des repères et échanger, je le formule ainsi , il y a le fil rouge de la sociologie et du coaching et ensuite il y a eu pleins de choses autour.

🔅  Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ces pleins de choses autour et sur ton parcours d’orientation, formation ?

C’est un vaste sujet ! 😊

Mes parents m’ont encouragé à faire un BAC. Je voulais être juge et puis j’ai été découragé par le nombre d’année d'études et le fait de devoir apprendre des choses par cœur. Donc je me suis tournée vers assistante sociale, conseillère en Economie Sociale et Familiale, j’ai passé les concours... Je n’en ai eu aucun. Mais à ma grande surprise et à la surprise de mon entourage, j’ai eu mon BAC. Quid de ce que j’allais bien pouvoir faire par la suite ! 🤔

Et là, je croise une copine dans la rue de mon petit village... on papote... et elle me dit qu’elle fait un DEUG de Sociologie. “Tiens c’est quoi ça ?” 🤔 A ce moment là, je ressens mon corps qui réagit. Il vibre à cette énonciation. Tellement que c’est immédiatement évident pour moi.

Et là c’est parti pour finalement 5 ans d’études, puisque j’ai obtenu le Deug, la licence, la maitrise, le master... J’ai travaillé pendant toutes mes études: animation auprès de jeunes, animation commerciale, vendeuse, marketing...

J’ai fait continué mes études parce la sociologie m’intéressait et non pas parce qu’il avait des débouchées supposées ensuite. Je me suis toujours dit: “on verra après”...

Et y’avait en moi une envie profonde à l’époque d’aider les gens à trouver du travail. Et puis tout s’est enchaîné ! D’une relation à une autre, d’une mission à une autre...

🔅  Comment as-tu fait pour rebondir ?

Je crois qu’en fait c’est quelque chose de naturel.

Pas que chez moi, chez l’humain également.

Quand on est dans une situation qui nous met à

mal et qu’une autre situation se présente qui amène de

la nouveauté et des perspectives d’évolution,

on saisit cette perche qui nous est tendu, par une

relation, mais aussi par la vie.

Donc j’ai toujours rebondi parfois ça a mis plus de temps

que d’autres...

🔅  Comment as-tu construit ton projet professionnel ?

Ca c’est le comble du comble pour une personne qui a occupé diverses missions de Conseiller en Insertion Professionnelle où le leitmotiv était de construire et de sécuriser les projets professionnels. Je n’ai, je crois jamais réussi à faire ça pour moi... et c’est venu tellement me chercher quand je devais accompagner sous ce mode de fonctionnement. Oui ça ne résonnait pas avec qui j’étais. Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, je dis juste qu’il peut y avoir d’autres chemins pour évoluer professionnellement. Comme les opportunités, s’ouvrir à ce qui peut se présenter, suivre le flow, les courants de la vie...

🔅  As-tu travaillé en entreprise ? As-tu essayé de te conformer à des attentes extérieures ?

Alors oui j’ai travaillé en entreprise. Dans la majorité des situations, j’ai eu vraiment de bonnes relations avec mes responsables. C’était souvent des managements collaboratifs donc ça allait ! Après je respecte les règles qui font sens pour moi et n’arrive pas à respecter des règles qui ne vont pas dans le sens de mes valeurs. Dans ce cas, soit je négocie, je présente mes idées ou alors je pars... Je ne vais pas insister si on ne s’entend pas, autant continuer mon chemin sur des collaborations constructives. Et aussi parce qu’il y a surement une personne qui sera plus à sa place que moi sur le poste.

 

🔅  Comment décrirais-tu ta personnalité ? Tes besoins ? Comment ces éléments se conjuguent avec ton activité pro ?

Oh vaste sujet que la personnalité ! 🤣 Il y a une base et après elle est en mouvement. Je dirai que je suis quelqu’un d’ouvert, de souriante, positive, qui trouve facilement des solutions... et je suis aussi hypersensible. Ca c’est un point que j’ai mis beaucoup de temps à explorer et à accepter. Aujourd’hui, je kiffe mon hypersensibilité, elle est un point de repère sur le fonctionnement de ma machine. Oui c’est une véritable boussole, je l’ai toujours eu. Mais oser fonctionner avec son hypersensibilité, c’est un défi personnel et social. Dans notre société, on commence juste à en parler. Avant, pour cela, on pouvait parler de dépression, de sautes d’humeur...

Il semble aussi que j’ai des caractéristiques de multi potentiels, j’aime faire des choses différentes, je m’ennuie très vite... J’ai un cerveau qui fonctionne à 15000 à l’heure avec beaucoup d’idées. L’environnement dans lequel je suis est très important. J’apprécie la solitude, la nature, vivre à mon rythme... tout comme j’aime les relations, les moments speeds... Je ne peux pas être tout l’un ou tout l’autre... toutes les parties doivent pouvoir s’exprimer afin que je sois en harmonie.

Tous ces éléments et d’autres (que je partagerai ultérieurement) font que j’ai eu le parcours que j’ai eu, que j’ai changé de job aussi souvent, l’allergie au CDI, les formations, les relations... J’ai besoin de me nourrir et quand là où je suis ça ne me nourrit plus, je dépérie... comme une plante !🎋 😂 Et puis il y a tellement de choses à faire dans la vie, que pourquoi rester toujours au même endroit ?

 

🔅  As-tu le sentiment d’avoir trouvé ta place ? Est-ce que ça a toujours été le cas ? A partir de quel moment est-ce que ça été le cas ?

Ah la question de la place ! Elle a toujours été présente chez moi. En général quand je commençais un job, une mission, ça allait le temps de la découverte la question de la place ne venait plus m’envahir. Et puis, elle revenait me hanter dès que l’ennui commençait à apparaitre. C’était même parfois très pesant à des moments. Et en même temps, c’est ce qui m’a amené à être toujours dans la recherche.

Et aujourd’hui, j’ai 44 ans et j’ai ressenti très récemment pour la première fois le sentiment d’être à ma place. Et cette fois, c’était vraiment un sentiment profond d’acceptation de qui je suis vraiment. Et ce sentiment venait générer le mouvement du choix d’activités personnelles comme professionnelles. Je me suis vraiment réconciliée avec cette question de place. Et aujourd’hui, je crois que je serai toujours à ma place ! J’ai des visons de vie pour la première fois de ma vie pour dans 5 ans. Mais je ne suis pas figée... j’ai conscience aussi que des opportunités peuvent se présenter et venir faire évoluer ces visions.

 

🔅  Le regard des autres, comment tes proches ont-ils perçu ton orientation / perçoivent ton activité ?

C’est le moment je crois où je peux remercier mes parents de m’avoir soutenu même quand je pense qu’ils comprenaient pas toujours ce que je voulais faire 😁. Je pense que ça pas été simple pour eux qui ont évolué avec les croyances que pour être heureux, il fallait un travail fixe, peut-être privilégier l’institution et la sécurité qu’elle peut apporter. Donc moi avec mes changements perpétuels, je suis venue je pense chahuter tout cela.

Après dans mes amis, certains me voient comme courageuse, comme celle qui rebondit tout le temps, qui a toujours des idées... Et d’autres peut-être comme quelqu’un qui ne sait se fixer... Tous ces regards renvoient toujours à nos propres croyances sur l’évolution professionnelle.

 

🔅 Est-ce que tu as un livre / un film qui t’as marqué ?

Oh tellement ! J’ai dévoré tellement d’ouvrages. “L’homme qui voulait être heureux” de Laurent Gounelle a été bouleversant pour moi. Quand j’ai intégré le Centre Bilans de Compétences et que j’ai su que les tests de personnalités qu’on faisait passé étaient ceux crée Laurent Gounelle, j’ai été vraiment aux anges. Et encore plus quand je l’ai rencontré lors d’une conférence, c’était magique d’échanger avec lui. C’est une belle personne.

Le film “Mange, prie et aime”, cette femme qui se rencontre et ensuite qui offre au monde ce qu'elle est.

                                                                                                       

                                                                                                                 Stéphanie

Auto-interview
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